D'Arietty aux cerisiers géants : la naissance de "School Girl Sakura"
- annakarencontact
- 21 août
- 4 min de lecture

Quand un simple fanart se transforme en univers original, et qu'un océan de verdure devient une mer de pétales roses...
Tout commence par un mensonge à soi-même

L'art, parfois, c'est comme mentir à soi-même pour mieux se découvrir. J'avais prévu de dessiner Arietty. Un petit fanart tranquille, histoire de me faire plaisir avec ce personnage attachant du Studio Ghibli. Résultat ? Une création totalement originale qui n'a plus rien à voir avec mon intention de départ.
C'est drôle comme les projets artistiques évoluent, non ? On part d'un point A avec une idée précise, et on se retrouve au point Z sans avoir vraiment compris le chemin parcouru.
L'appel de la végétation macroscopique
J'adore dessiner la végétation. Il y a quelque chose de méditatif dans le fait de tracer chaque feuille, chaque branche, chaque détail de l'écosystème. Arietty me donnait l'occasion rêvée de travailler la nature en mode "vue macroscopique", cette perspective où l'on découvre un monde miniature fourmillant de vie.
Je m'imaginais déjà créant un décor forestier luxuriant, comme si l'on pouvait espionner la vie secrète d'Arietty après la fin du film. Un univers vert, naturel, apaisant...

Quand le cerveau décide tout seul

À la base, j'avais en tête des teintes vertes, des tons terreux, cette palette naturelle si caractéristique de la nature japonaises. Autant vous dire que ça n'a rien à voir avec le rose omniprésent du résultat final !
Mon cerveau a cette fâcheuse habitude d'improviser sans me prévenir. Un trait par-ci, une couleur par-là, et soudain l'œuvre prend une direction totalement inattendue. C'est frustrant et magique à la fois.
Le déclic créatif
Au fil du dessin, quelque chose a résonné avec mes toutes premières créations japonisantes. Et là, déclic : "Et si j'arrêtais de faire du fanart pour oser à nouveau une création complètement personnelle ?"
Cette question m'a électrisée. Depuis combien de temps n'avais-je pas créé quelque chose de totalement original, sans références précises, juste en suivant mon instinct artistique ?
Métamorphose : exit Arietty, bonjour les sakura

Exit donc la petite Arietty et son univers forestier. Bienvenue à trois lycéennes lilliputiennes, perchées comme des exploratrices intrépides sur des branches de cerisiers géants. En arrière-plan s'étend une forêt infinie, transformée en océan rose ponctué d'une pagode qui émerge timidement.
L'échelle change tout. Ces personnages minuscules dans un décor démesuré créent une sensation de vertige poétique, cette impression d'être suspendue entre rêve et réalité.
"School Girl Sakura" : l'art de la contemplation verticale

Cette œuvre, je l'ai baptisée "School Girl Sakura". Elle capture ce mélange unique de contemplation, de verticalité et d'immensité qui caractérise les paysages japonais. Imaginez-vous suspendue dans les airs, flottant au-dessus d'un parterre infini de nuages roses...
C'est exactement cette sensation que je voulais transmettre : ce moment de grâce où l'on se sent à la fois minuscule et privilégiée d'assister à un spectacle naturel grandiose.
L'art révèle nos contradictions
Cette création dit beaucoup de ma personnalité d'artiste. Je suis autant fascinée par la surcharge visuelle, ces détails infinis qui fourmillent dans mes œuvres urbaines, que par ces grands espaces épurés et contemplatifs.
Un peu comme ma vraie vie, finalement : hyper stimulée pendant les conventions, où je rencontre le public, puis besoin viscéral de m'isoler en mode ermite pour recharger mes batteries créatives. Un paradoxe constant que j'assume complètement.
Différentes étapes de mon illustration School Girl Sakura (vous pouvez défiler les images)
Naissance d'un univers artistique
"School Girl Sakura" est devenue bien plus qu'une simple illustration. C'est le point de départ d'une série entière de mondes lilliputiens surréalistes. Depuis, j'y ai même ajouté des poissons géants volants qui nagent dans l'air rose... Et croyez-moi, ce n'est que le début de ces univers miniatures déjantés.
Chaque nouvelle création enrichit cette mythologie personnelle, où l'échelle humaine se perd dans des décors déments et poétiques à la fois.
Quand l'art décoratif rencontre l'émotion
Cette œuvre illustre parfaitement ma démarche artistique : créer des posters d'art japonais qui ne se contentent pas de décorer un mur, mais qui racontent une histoire, qui emmènent le spectateur dans un voyage contemplatif.
Mes créations d'art mural puisent dans cette esthétique si particulière du Japon, celle qui mélange nature luxuriante et modernité, tradition et pop-culture, minuscule et gigantesque. "School Girl Sakura" concentre toutes ces contradictions en une seule image.
Pour ceux qui recherchent une décoration originale inspirée de l'univers japonais, cette série de mondes lilliputiens offre une alternative rafraîchissante aux représentations traditionnelles. Ces posters artistiques transforment n'importe quel espace en fenêtre ouverte sur des univers oniriques et poétiques.
L'émotion avant tout
Au final, que vous soyez amateur d'art japonisant moderne ou simplement touché par cette poésie de l'immensité, "School Girl Sakura" et sa série invitent à la contemplation. Ces créations rappellent que l'art peut être bien plus qu'un simple élément décoratif :
il peut être une porte ouverte sur nos rêves d'enfant et nos émotions d'adulte.

Prête à accueillir un peu de cette magie rose dans votre quotidien ?
Les posters de la série "School Girl Sakura" sont disponibles au format 40x60 cm, pour transformer votre intérieur en fenêtre ouverte sur ces univers lilliputiens enchanteurs.
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